Mettre au féminin. Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre

Mercredi, 19 Septembre 2012 16:51 Michèle Lenoble-Pinson Dictionnaires et manuels
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En Belgique, le décret de la Communauté française du 21 juin 1993 impose la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre dans les actes officiels (décrets, règlements, circulaires, etc.), dans les documents émanant des autorités administratives ainsi que dans la publication des offres et des demandes d'emploi.
Le Guide, qui compte 1 619 entrées classées par ordre alphabétique, a d'abord été édité pour les fonctionnaires et s'adresse aujourd'hui à tous ceux qui écrivent en français.
Comme dans Femme, j'écris ton nom, guide paru en France en 1999, les entrées sont écrites en orthographe rectifiée, recommandée par l'Académie française. Suivent les graphies traditionnelles. Aucune des deux graphies, ni la nouvelle ni l'ancienne, ne peut être tenue pour fautive.
Ex. : (masculin) flutiste ou flûtiste / (féminin) flutiste ou flûtiste
Les féminins en -eure s'implantent en Belgique et en France (ils sont déjà intégrés dans le guide français Femme, j'écris ton nom). Ils assurent la visibilité des femmes, en particulier lorsque les noms sont accompagnés de déterminants élidés ou pluriels (l'auteure, les auteures vs l'auteur, les auteurs). Le -e est purement graphique et ne doit pas plus s'entendre à l'oral que dans contractuelle ou supérieure. La première forme féminine donnée suit les règles traditionnelles, la seconde s'est introduite dans l'usage. L'usager a le choix d'utiliser les formes féminines traditionnelles en -eur ou les formes nouvelles en -eure.
Ex. : (masculin) auteur / (féminin) auteur, auteure
Les particularités lexicales du français de Belgique sont écrites en caractères italiques.
Ex. : (masculin) kinésiste / (féminin) kinésiste

Consulter l'ouvrage sur le site du Service de la langue française

Mise à jour le Mercredi, 30 Mai 2018 13:25